Notre rencontre en France avec le percussionniste malien Ibrahima Diabaté, nous a permis de faire un pas vers une tradition millénaire riche et organique, en la confrontant à l’identité propre du quartet. Quand Impérial Quartet s’est posé la question de s’ouvrir à d’autres musiques, une rencontre s’est imposée immédiatement. Riche d’une culture traditionnelle ancestrale qui rythme toutes les étapes de la vie, de la naissance à la mort, l’Afrique fut notre choix de prédilection. La musique mandingue se transmet à l’oral de génération en génération. Elle accompagne les fêtes, les célébrations, les rites. Il fallait donc que le quartet se plonge in situ dans cette tradition musicale, pour mieux s’imprégner des jeux de construction polyrythmiques. C’est au Burkina Faso (2013), puis au Mali (2014), que nous avons mêlé nos sources. Il en résulte un esprit multidimensionnel, dont le but est de faire coexister différents cycles rythmiques et harmoniques, qui se superposent, tournent et rayonnent ensemble au sein d’Impérial Pulsar.
En co-production avec Le Cratère Scène Nationale d’Alès.